le monde merveilleux de lucien

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CHAPITRE VINGT-DEUX

 

22

 

 

Le Berceau Des Enfants Dieu serait un couffin

Elu pays protecteur: pour enfants divins?…

 

Bambins engendrés de l'esprit par l'incréé,

Enfants du hasard, nés dans des orbes nacrées?

Roitelets pour la cause humaine consacrée:

Ceux-là, voulus pour nous, seront nos éternels,

Encensés de lumière par l'Universel…

A la source d'autrui, et par philosophie:

Ubiquité d'un seul?... Pour théosophie?

 

D'où vient leur Suprême. De quelle immensité?

Est-il créateur de sa propre déité?

Sacralisé Berceau, où est la vérité?

 

Es-tu infaillible en pourvoyeur d’Entité?

N'engendreras-tu jamais, d’enfant agité?

Falot personnage… d'un démon habité?

Accointances d'un mal tapageur en sa nuit:

Néfaste nourrisson, ferait il mauvais Fruit!

Tarabustant bambin, comme enfant de la brume,

Suborneur de mes nues: qui peu noyer ma plume!

 

Dilués dans mes nuits, mes rêves seraient gris!

Improbables dénis, pour des croyants aigris…

Enfants de Célestes par ma foi, j'en souscris:

Unicode en ma vie… adoubez cet écrit!

 

 

      Téléportés via le vortex reliant les deux palais, ils se tenaient encore main dans la main lorsqu’ils se matérialisèrent devant la déesse Médényga. Elle montra beaucoup de joie à les voir accompagnés de sa sœur. Il convenait en l'occurrence, de reconnaître que la reine de Lune rayonnait de sa propre Lumière autant que l’astre qu’elle représentait! Sublimée par l’aspect d’un tout nouveau corps hologramme, que Junyather, compréhensif et remerciant, avait conçu perceptible autant par la vue que par le contact physique. C'est par la grâce d'un assemblage très dense de molécules de lumière, que son aspect général était devenu représentatif d’une enveloppe surhumaine qui fait penser à de la chair naturelle. Cela se révélait notamment par une projection ultra-multidimensionnelle parfaite. Restait que la seule venue de Gabryel aurait pu provoquer ce sentiment de bonheur intense qui manifestement submergeait le regard de la gardienne... Mais elle ne fit aucun déploiement de magnificence pour recevoir le couple. Elle n’ignorait pas que ses hôtes préféraient la convivialité, tel qu'elle se ressent habituellement dans la plus humble des simplicités humaines… loin du faste qu’elle avait coutume d’offrir, lorsqu’elle recevait à sa table, les plus grands du royaume des Cieux.

 

Aussi, bien qu'il fût succulent et raffiné, le repas s’était donc passé comme à l’ordinaire de ses habitudes, et puis Gabryel s’était isolé presque aussitôt avec son aimée, afin de partager encore avec elle des sentiments naturels assortis de l’étreinte amoureuse que seule, la volupté d’un Être-dieu savait si bien exprimer envers sa douce et jolie compagne…

 

Le jour suivant, on les vit à nouveau avec leurs mains soudées. Ils marchaient ainsi côte à côte, sur le chemin qui conduit aux naissants éternels. Ils avaient quitté ensemble le palais de Médényga. En se retournant, ils pouvaient encore apercevoir, blottis entre de hauts murs de pierre blanche, les clochetons d’argent, effilés comme des lances érigées, et qui s’estompaient doucement, au fur et à mesure qu'ils s'en éloignaient. Fusionner avec le ciel gris-rose, arrêté par le dôme cristallin qui le chapeautait d’une sorte d’arc-en-ciel aux dominantes tonalités mauves, et au-delà de quoi se devinait la mer protectrice: alliance naturelle garante de l'étrangeté d’un lieu submergé. Le couple s’incorporant lui aussi peu à peu à cette osmose de grande félicité, au sein de laquelle, toute chose inerte, comme tout être vivant, tendaient ensemble à ne plus être qu’intriqués l’un l’autre, par amour et lumière…Dans le même lit-berceau!

Et puis le chemin s’était engouffré dans une sorte de profond ravin où s’entrecroisaient d’autres chemins. Ceci faisant circuit labyrinthite dans lequel il convenait de ne pas s’égarer. Alors, quand l’orée de la grande forêt était enfin apparue dans leur champ de vision, cette bizarrerie avait surpris Athénéïse. D’autant que la nature qu'elle découvrit en y pénétrant était tellement différente de celle qu'elle connaissait auparavant sur la terre, cela lui semblait être à la fois réel et imaginaire. C'était tel qu’elle le pensait parfois, à propos de Brocéliande… En fait, elle n'avait jamais conçu d’image qui soit véritablement visionnaire, sinon que par la métaphore contée dans des livres qu'elle avait lus. Alors la poétesse s’attendait visiblement à trouver là le tombeau de Merlin; mais c’est tout autre chose qui lui apparut lorsqu'une fois traversés taillis et futée, une immense clairière sans ciel s’offrit devant elle... juste après la dernière courbe d'un discret sentier, semblant posée là, comme un havre multicolore... Le spectacle était franchement grandiose! On aurait dit que les arbres immenses s’étaient mis d’accord pour croître de manière architecturale. Athénéïse ne pu s’empêcher de les comparer mentalement aux colonnes faites de pierres régulièrement empilées et alignées des grandes cathédrales… sauf que celle-ci était entièrement végétales. Il faut dire que les troncs ressemblaient étonnamment à de grands piliers, et que l'épais feuillage cherchant haut la lumière, formait par cela une sorte de voûte diaprée. Le jeu qui s'offrait au regard émerveillé de la poétesse lui firent cette fois songer à ces magnifiques pendeloques de cristal dont parfois s’enorgueillissent les gens de Bohême. Cela diffusait partout une féerie mouvante, dont le chatoiement fantastique paraissait obtenu de transparence divine.

 

Ostensiblement émue, Athénéïse se serra d’avantage contre Gabryel. Mais c'est alors que la sensation de phénomène psychophysiologique qu'elle percevait en ce lieu avait encore grandi! Cela lui parvenait avec une puissance bien supérieure à celle déjà forte qu’elle ressentait souvent lorsqu’elle écrivait ses poèmes. Il lui semblait même que son cœur, par le fait de ses battements allant crescendo, réclamait davantage de place qu'il n'y en avait de disponible dans sa poitrine, tant cela était fort époustouflant!

 

– Nous sommes arrivés murmura Gabryel…

Et pour l'aider à contenir tant d'émoi, il l’embrassa très tendrement:

– C’est d’ici, où l'espace-temps se mêle à l'infini chaotique, que j'ai commencé à t'attendre… Je le faisais alors même que l'esprit dont serait issu le tien venait à peine d'habiter le corps de tes lointains ancêtres. C’est également dans cet endroit que j’ai été conçu… il y a de cela plus de deux-mille ans de la Terre.

– Mais… lui répondit Athénéïse: comment cela se peut-il que mon esprit fût ainsi perçu par toi en un autre temps puisque tu me dis: émergée sur la terre, bien des siècles après toi... Et puis mon chéri, ne m'as-tu pas parlé d'un berceau? Or je ne vois rien de tel ici où il m'y a de vivant qu'arbres et fougères, certainement malicieuses… ainsi que de gros champignons au port fort cérémonieux…

– Garde toi des apparences ma chérie. L'image que tu vois est le fruit d'un compromis. Cela étant réalisable à partir d'une certaine forme de réalité abstraite qui est dessinée par des ondes électromagnétiques, transmissibles via ton cerveau; il existe, tu le sais, plusieurs manières de voir mentalement ce qui est capté par nos yeux. Alors que cela n’est possible que de façon rudimentaire par un humain non initié. À présent mon amour: dirigeons-nous au centre de ce lieu, et concentrons notre psychisme pour n’en former qu'un seul. Unissons aussi nos âmes et noyons notre Aura en une seule entité. C'est de ce fusionnement total que tu obtiendras le regard qu'il te faut acquérir...

 

Alors, Athénéïse s'était peu à peu rappelé l’enseignement que lui prodiguait autrefois une étrange femme aux cheveux couleur de nuit dont elle avait oublié le visage. Elle s’exerça à obtenir l’oubli total de son enveloppe charnelle, jusqu'à n’être rien d’autre que spiritualité, et qu’enfin elle puisse voir, et même pénétrer le paradoxe absolu. En s'abandonnant toute entière dans les bras protecteurs de son dieu de mari, elle avait retrouvé l'application voulue, et lorsqu'elle s'écarta doucement d'un pas, elle put constater que non loin d’eux, un petit être semblable à un angelot aux cheveux blonds et bouclés la regardait en souriant. Puis elle le vit tendre son bras potelé et rose, afin de lui offrir une fleur aux couleurs indéfinissables, que sa petite main venait de cueillir.

 

– Ne la prends surtout pas, intervint Gabryel... Car vois-tu, celui-ci n’est pas « fini »...

Pour preuve: la phrase était à peine terminée, que le petit être avait déjà disparu entre les fougères, comme l’eût fait une couleuvre effarouchée.

– Mon Dieu, se surprit à dire Athénéïse…

Gabryel avait souri, comme s'il voulait récuser un mot trop criant pour l'endroit. Puis il lui désigna plus loin ce qu’elle avait cru tout à l’heure n’être qu’une belle orchidée:

– Cette fleur est très différente, elle ne ressemble pas à celle que me proposait le petit être, admit la poétesse.

– Regarde mieux, insista Gabryel.

Cette fois encore, Athénéïse se concentra sur l'objet... Dans la poignée de secondes qui suivit, il lui sembla voir un autre visage angélique, mais celui-ci était plus mature. Loin de baisser les yeux en la voyant le fixer, l'être lui fit carrément un signe de la main, l’incitant à s’approcher de lui. Athénéïse l’interpréta pour être plus avenant que protocolaire, alors comme on répond à une aimable invitation: elle lui concéda le geste poli d’un premier pas en avant…

– Non! s’exclama soudain une voix féminine usant d’un ton péremptoire: tu n’es pas sa promise! Et puis tu es maintenant une Altesse, une Reine de Lune, comme moi, alors fut-il de haute lignée autant que Gabryel et même mieux, aucun autre que lui n’a le droit de se montrer si cavalier envers toi sans présenter le moindre préambule, et surtout sans solliciter auparavant le consentement sérieux de ton époux!

 

Médényga venait soudain d’apparaître!

 

– Madame, lui répondit Athénéïse en ironisant un peu pour mentir sa surprise (elle tenait à minimiser ainsi son manque de formalisme): j’ignorais qu’il s’agissait là d’une autre demande en mariage! Et me direz-vous donc aussi, pourquoi je vous trouve ici à briser notre intimité alors que je vous ai quittée tout à l'heure! Et de quel droit vous permettez-vous soudain de me sermonner de la sorte?

– En tant que Gouverneur de cette planète, ma tante est considérable pour être aussi la Régente Gardienne de ce berceau, la tempéra doucement Gabryel. Sa mission est protocolaire certes, mais elle a aussi pour vocation de veiller à l’éducation des enfants dieu. Elle applique donc ce droit avec la même rigueur que tu es sensée apporter aussi à ta nouvelle fonction qui est à présent de veiller sur l’humanité.

– C'est ici madame, enchaînait déjà la gardienne, que les enfants-dieu reçoivent pour nourriture spirituelle les prières et les pensées humaines qui leur sont adressées depuis la Terre. C'est non seulement leur âme-dieu qui s'en nourrit, mais aussi leur pré-enveloppe semi-charnelle qui en obtient puissance et profit. Ainsi, ce n’est qu’à force de percevoir la conjonction verbale et psychique de millions d’âmes humaines, réputées bonnes, qu’ils obtiendront leur déité comme ce fut le cas pour Gabryel. Ceci, grâce d'une part à l’amour qui leur est consacré, et aussi par la Force de Lumière qu'ils sauront en extraire. Mais pour autant cependant qu’il plaira à Junyather d'en ajouter ou retirer... De fait, celui-là et cet autre qui t'ont tendu la main ont perçu tant d'énergie émanant de toi qu'ils te voient en Déesse-Mère: un peu comme celle-là même, que des humains avec qui ils communiquent, leur disent être la représentation de ce qu’ils attendent pour que soit sur la Terre comme au Ciel l’arrivée prochaine d’un Nouvel Élu qui serait profondément Pacificateur…

Médényga parut soudain hésiter, et puis son visage devint livide… elle reprit pourtant sa longue tirade là où elle avait commencé à chercher ses mots, et puis l'expression dans sa voix était devenue plus grave, plus solennelle, comme dictée par une autre intelligence:

– Si certains humains voient voient en vous par les yeux de ces deux-là une possible réalisatrice de « l'annonce »… c’est qu’il est question d'obtenir une nouvelle rédemption… mais qui serait Universelle! Ou bien la promesse d'une naissance qui serait sinon cette Déesse universelle qu'ils attendent, au moins « Celle » qui à fortiori… donnera le jour à un Ange-dieu supérieur… un très puissant… Qui fera à son tour bien plus que Junyather pour la terre… Si tel est le bon vouloir du Très-Haut de Lumière, vous seriez certainement dans ce cas leur Mère Sacrée… C'est lors que votre descendance enfanterait celui à qui sera donné par le sacrement d'adoption céleste, le pouvoir d’être un fils Très-Haut d'Intelligence et d’Esprit… Cela ne se fera cependant que lorsqu'il sera adulte… et devenu proche par la suprématie d’adoption… proposée par celui qui ne peut s’autoconcevoir sans déplaire à l'anathème… Alors s'obtiendra ce qui l'autorisera, lui le Suprême, l'Universel, à… se désincorporer pour partie de la matière grise… créant ainsi l'autre avènement… et que celui-là agira en son nom jusque par-delà l’Univers connu… il y aura des humains qui suivront des humains pour le suivre… Ils iront tous plus loin que la lumière… Mais…!

 

Médényga soudain s'était tue… Gabryel avait perçu l'automatisme de son discours. Il ne faisait aucun doute qu'en cet instant elle servait de médium à une autre entité. Il s'attendait à la voir redevenir elle-même ou défaillir… C'est la première hypothèse qui se révéla. Néanmoins: elle leur souhaita le bonjour comme si rien de tout cela ne s'était passé et disparut comme elle était venue...

 

*

 

      Athénéïse doutait fort d'être celle-là qui donnerait au Très-Haut de Lumière ce qu’il attend. Dans ce lieu hautement sacré, malgré la présence de Gabryel, elle se sentait devenir minuscule. Elle s'était prise à penser qu'elle ne serait jamais à l’aise dans ce monde qu’elle jugeait trop supérieur en tous sens pour elle. Ce monde céleste où tout lui semblait à la fois fait de félicité et de tristesse l'intimidait… Elle revivait son propre ressenti d’autrefois. Elle se revoyait prisonnière d’un berceau en forêt terrienne qui fut autrement ballotté. Elle n'ignorait pas que toute chose belle possédait son contraire… Et puis, comme si cela fut utile à renforcer l’avertissement de Médényaga, elle en avait perçu un autre, venant cette fois d'un des angelots: il y était aussi question d'un ange dieu qui, lorsqu’il deviendrait adulte, serait associé à un autre père pour servir la lumière. Une autre voix faisait même état d'un renoncement impossible. Quand bien même ce serait pour voir le père naturel de enfant siéger pour un temps à la droite d'un dieu contraire....

Pourtant, c’est bien sur Hydro que la douce Athénéïse vivra tendrement l’étreinte charnelle qui la fera plus tard enfanter d'une promesse... Car ce fut ici même, au pays des enfants dieu, quelques jours plus tard, que nus autant que d'autres le furent au moment de leur création, ils s’étaient alors baignés dans l'eau bénite d'une crique bien cachée par la végétation exubérante. Et c'est bien là qu’ils s’étaient longuement enlacés, faisant acte d'amour naturel, et avec une telle perfection qu'il ne pouvait qu’en résulter la procréation d'un enfant du sublime…

 

*

 

      Athénéïse n'oubliera certainement jamais la force d'amour que cette eau lui prodigua. Par-delà la volupté qui euphorisait son corps, elle avait bien ressenti que ceci allait changer son histoire, et que de fait, il se pourrait bien que l'apologie de Médényga se réalise. Et que même, si elle n’était sûre de rien, alors ce serait peut-être par descendance… Quoi qu'il en soit, elle restait septique... Elle savait trop bien que si certains êtres sont engeance de bonté, d’autres, en revanche, s’ingénieront toujours à détruire et à brûler les premiers…

 

En fait, à l’instar du poète Lucien, Athénéïse n’ignorait en rien qu’il se produit des fléaux sur la terre, dont certains sont dignes des plus noires diableries. Alors, par la juste raison visionnaire qui est celle d'une future mère, elle craignait déjà pour l’avenir de l'enfant qui viendrait d'elle et de Gabryel. Ne sachant trop pourquoi, elle pensa soudain à ce qui avait eu lieu en L'An Mil … N’excluant pas que douze siècles plus tard: l’ange de la mort pourrait bien réapparaître du centre galactique pour assassiner encore?

 

Athénéïse se doutait-elle à juste titre que Gaïa aurait encore à subir le pire des maux?…

 

Depuis leur retour sur la terre. Force était de constater que les êtres humains continuaient de se faire la guerre. Notamment par petits états interposés. Et puis Athénéïse et Gabryel avaient eût à affronter bien d’autres épreuves amères. Ils s’étaient notamment opposés à la destruction des grandes forêts. Et puis ils avaient tenté de freiner la pollution galopante, suggérant mentalement à certains dirigeants de prendre au sérieux les risques encourus par toute la planète, leurs enfants, et leurs descendants…

 

C’était autant l’obnubilation que l’obscurantisme, qui leur faisaient regretter les charmes étranges du pays des enfants dieu. Ils avaient dû, bien malgré eux, les ranger dans leur mémoire, comme on classe dans un album souvenir, la photographie qui a immortalisé un moment heureux.

L'année suivante ils avaient vu naître Habygâ, leur fille chérie... Et puis d'autres années passèrent encore, qui avaient vu néanmoins progresser leur mission caritative. Bien qu’elle fut rendue difficile par le fait que les humains ne savaient plus se fier à leurs dieux.

 

Vingt années plus tard, l'enfant de l'amour était devenue une femme superbe. Elle rassemblait trait pour trait à sa mère, et ce à tel point qu'on les pensait sœurs jumelles. Il est vrai que la mère, ayant acquis la jeunesse éternelle ne vieillissait plus. Il en avait résulté qu’en atteignant l'âge adulte compté en années terrestres, Habygâ avait rejoint sa mère en beauté. Et si ce n'était la chevelure de feu de l'une tandis que l’autre était blonde comme son père, on eut dit qu'elles étaient pareilles en tous points. Ainsi, avec la brune Morganie, elles étaient à présent trois Dames divines, s'attachant ensemble à servir Junyather par le biais culte d'Athséria…

 

 

 



05/04/2020
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