le monde merveilleux de lucien

"L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence"

(Martin REES, astronome)

Doit-on Croire ou Ne pas croire?

      Si l’on estime que l'idée de "vérité" dépend de notre vision personnelle, qui pour partielle, n'est pas forcément limitative... il n'en est pas moins vrai qu’elle dépend de l'utilisation approfondie, et donc simultanée de tous nos sens… C’est-à-dire non limitée aux cinq basiques, mais au contraire, étendue à tous les neurones de notre corps.

Et s’il nous est (encore?) impossible de démontrer l’existence ou l’inexistence d'une possible Entité Créatrice, il serait néanmoins illusoire de penser que ce qui a permis l'émergence du vivant, suffit à nous donner de "l'esprit"… Quand bien, ce serait de manière très provisoire.

Robert-Henri D.

Le Monde Merveilleux De Lucien

Volume I

Les Dames de la Forêt

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      Directement incarnée depuis la glaise cosmique, l’image intemporelle allait surgir de nulle part….

S’était-elle constituée à partir d'un gigantesque nuage de poussière-énergie cosmogonique?

Lequel se serait peu à peu imprégné des eaux glacées de sa propre matrice afin de ne point se consumer en traversant l’atmosphère?

L’idée que ce qui erre dans l'univers, finirait par aboutir sur la Terre n’est certes pas négligeable… Ainsi pensé, l'ombre inquiétante d'une ou plusieurs entités malveillantes pourraient bien se révéler aptes à dévorer la lumière…

Mais revenons dans notre temps présent … celui où l'humain matérialiste ne crois plus en l'humain utopiste!

Pourtant, si d'aventure l’histoire que je vous propose sait néanmoins vous séduire, peut-être verrez-vous quelque reflet de vous-même en Lucien? Cet obscur poète de "quatre sous". Ce brave type au tempérament de plume plus ou moins bien trempé…

Bon, il est à reconnaître, qu’à cultiver des vertus depuis longtemps dépassées, cet être là n'a plus guère sa place qu’en marge de notre société consommatrice. Mais s'il s'avère que vous savez voir aussi bien que lui le doux scintillement virginal des "belles théories": celles-là mêmes qui se trouvent, non pas en pleine page des revues ordinaires, mais intimement mémorisées sur la tranche dorée des feuillets qui composent, jour après jour, le grand livre de la vie cosmique… C'est qu’alors vous conviendrez peut-être de cet être, qu'il sait se montrer généreusement méditatif, puisque contemplatif, extatique en idéaliste périmé, rêvasseur-rêveur, et donc guère mieux que songe-creux!

De fait, vous admettrez que le poète Lucien se reconnaît plus ou moins en gentil « Pelleteur de nuages » !

Et ce n’est pas peu de le dire! Car c'est ainsi que selon l'essence naturelle de la présumée première féconde (La Terre) qu'il se plaît à nommer – Gaïa – qu’il se débrouillera tout de même pour réécrire l’histoire des "Dix Mille Êtres" dont sont issues les "Dames de la Forêt"…